Les différentes étapes du recrutement d’un salarié

La main-d’œuvre constitue la principale force d’une entreprise. Quels que soient sa taille, son secteur d’activité et son niveau de technologie, cette dernière repose essentiellement sur ses salariés. En conséquence, le recrutement des collaborateurs constitue un rouage important dans la réussite d’une entreprise. Cela explique d’ailleurs pourquoi la plupart des sociétés disposent d’un service ou d’une direction des ressources humaines. Et au sein de ce département, il existe généralement un responsable du recrutement. En effet, le processus du recrutement est si complexe qu’il ne faut pas le confier à n’importe qui !

Rédaction et signature du contrat de travail

Une fois que la direction a choisi un candidat, il est temps de lui faire signer un contrat de travail. Bien entendu, il faut d’abord rédiger ce document essentiel qui lie les deux parties. C’est la raison pour laquelle il faut y faire figurer un certain nombre d’informations. On parle ici du lieu et des horaires de travail, de la clause de non-concurrence et de mobilité, etc. Le contrat de travail mentionne également le salaire ainsi que les avantages dont bénéficie le salarié. Il est important de souligner que la loi oblige la signature d’un tel contrat pour tous les types de postes. Seuls les contrats à durée indéterminée et ceux à temps complet ne sont pas concernés. Il s’agit de détails que doivent connaître ceux qui ne savent pas comment embaucher de nouveaux salariés.

Déclaration d’embauche

Par ailleurs, il est obligatoire de faire une déclaration préalable à l’embauche (DPAE) pour chaque nouveau salarié. Cette déclaration doit être faite dans les 8 jours qui précèdent l’embauche. Et elle doit être réalisée auprès de l’URSSAF. S’il s’agit d’un salarié agricole, la déclaration est à déposer à la MSA. L’employé reçoit par la suite un exemplaire de la DPAE, ou un accusé de réception le cas échéant. Il faut noter que la DPAE permet au salarié de bénéficier de tous les droits sociaux. En même temps, il couvre l’employeur en cas d’accident de travail. Cela lui permet également de répondre aux contrôles des administrations et de profiter des droits à exonération éventuels.

Inscription au registre du personnel

D’autre part, la loi oblige l’employeur à tenir à jour son registre du personnel. Dans ce cadre, tout salarié nouvellement embauché doit y être inscrit. Différentes informations concernant ce dernier doivent d’ailleurs figurer dans ce registre. Il s’agit notamment de :

• Son identification, à savoir nom, prénoms, date et lieu de naissance, nationalité, sexe,
• Sa carrière : emploi, qualifications, dates d’entrée et de sortie,
• Du type de contrat, c’est-à-dire : CDI, travail à temps partiel, travail temporaire, apprentissage, etc.,

Il faut savoir que toutes ces informations doivent être conservées 5 ans après le départ du salarié. Dans le cas contraire, l’entreprise risque une amende de 750 € par salarié concerné.

Affiliation du salarié

L’étape suivante dans l’embauche d’un salarié consiste à son inscription à une caisse de retraite complémentaire. On parle ici de l’AGIRC pour les cadres et de l’ARRCO pour les salariés. Il faut aussi l’inscrire dans les organismes de mutuelle et de prévoyance. Cette étape est obligatoire depuis le 1^er janvier 2016. Enfin, il faut planifier la visite d’information et de prévention (VIP). Toutes ces étapes ont pour but de respecter la réglementation. D’autre part, une entreprise est obligée par la loi de tenir une comptabilité régulière. La meilleure solution pour cela est de faire appel à un cabinet comptable. En effet, grâce à ses compétences et son savoir-faire, ce dernier peut gérer la comptabilité de toute entreprise.